Bonjour,

Du 1er au 7 novembre, pour la Semaine nationale des proches aidant.e.s, nous sommes heureux de souligner particulièrement la contribution de toutes les personnes proches aidantes. À cette occasion, nous souhaitons partager le témoignage de Ghislaine, proche aidante auprès de son conjoint qui vit avec la maladie de Parkinson. Elle nous livre ses mots touchants et positifs, à lire jusqu’à la fin !

« Depuis un peu plus de trois ans, je suis la proche aidante de mon conjoint qui vit avec la maladie de Parkinson. Au départ, je n’avais aucune idée des tenants et aboutissants de mon rôle de proche aidante. J’ai beaucoup lu, mon conjoint aussi, afin de mieux comprendre la maladie de Parkinson. Nous avons découvert que beaucoup de ressources d’aide existaient – plus que nous le croyions. Plus tard, ces ressources se sont avérées être une source de soutien immense, notamment pour moi en tant que proche aidante. Je pense entre autres aux ateliers pour proches aidants, qui m’ont appris le lâcher prise, autant que de savoir apprécier les moments de répit. Ils m’ont aussi permis de développer un réseau de soutien.

D’une certaine manière, nous sommes chanceux dans cette aventure car concernant mon conjoint, la maladie évolue assez lentement. Cela nous laisse du temps pour s’adapter aux changements continuels. Pour mon homme, le plus gros défi est de s’habituer à ce nouveau rythme de vie, lui qui était très actif et qui ne peut plus l’être autant. Mes difficultés en tant que proche aidante sont toutes autres : j’avais de trop grandes attentes et j’apprends à les réévaluer. La solitude parfois se fait sentir, mais mon conjoint est une personne douce et patiente et c’est une grande chance. La reconnaissance, la bienveillance et l’écoute de nos proches (professionnels, parents et amies) aident particulièrement dans ce grand défi.« 

Confiance, bonheur, courage, respect, amour, écoute, joie, amitié et bienveillance: voilà de vrais remèdes en tant que proche aidante.

« J’apprends beaucoup de ce rôle : il me donne l’opportunité de mieux me connaître et de m’améliorer. Je découvre en moi des forces insoupçonnées autant qu’en mon conjoint qui vit avec la maladie. Enfin, je dirais que la beauté de cette relation d’aidant est que nous sommes toujours près l’un de l’autre et que nous surmontons les difficultés ensemble.

Si j’avais un conseil à donner aux autres proches aidant.e.s, je dirais que l’écoute et l’empathie – essayer de se mettre dans la peau de l’autre – donnent toujours la force de continuer dans ce rôle et permettent inversement de découvrir de nouveaux moyens d’avoir du répit quand on en a besoin.«